Les cloisons en plaques de plâtre (placo) sont très répandues dans les logements modernes. Légères et faciles à poser, elles présentent toutefois un inconvénient majeur : elles offrent une isolation acoustique limitée. Les conversations, la télévision ou même de simples bruits de pas se transmettent facilement d’une pièce à l’autre. Heureusement, il existe plusieurs solutions pour améliorer les performances acoustiques d’une cloison en placo, sans nécessairement refaire toute la structure.
Pourquoi une cloison en placo isole mal du bruit ?
Une cloison standard en plaques de plâtre sur ossature métallique avec un vide d’air central laisse passer beaucoup de son.
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Manque de masse : le placo est léger et bloque peu les bruits aériens.
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Vide d’air mal exploité : sans isolant, l’espace agit comme une caisse de résonance.
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Ponts phoniques : les rails métalliques transmettent facilement les vibrations.
C’est pour cette raison qu’une cloison en placo doit être renforcée pour devenir réellement efficace.
Les solutions pour améliorer l’isolation d’une cloison en placo
Remplir la cloison avec un isolant fibreux
Le moyen le plus simple est d’insérer un isolant souple et dense entre les plaques : laine de roche, laine de verre ou laine de bois. Ces matériaux absorbent les ondes sonores et réduisent la résonance.
👉 C’est le même principe que celui utilisé dans les panneaux Phonotech PH, qui combinent laine de roche et système masse-ressort-masse pour un résultat optimal.
Doubler la cloison avec une seconde peau acoustique
Si l’espace le permet, ajouter une seconde plaque de plâtre acoustique (ou un doublage complet désolidarisé) augmente la masse et améliore nettement l’affaiblissement acoustique.
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En version simple : une plaque phonique supplémentaire fixée sur l’existant.
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En version plus performante : une nouvelle ossature désolidarisée, isolée, avec deux plaques croisées.
Utiliser une membrane acoustique mince
Dans les cas où l’on veut éviter de perdre de la surface, une membrane acoustique insérée entre deux plaques de placo permet de gagner plusieurs décibels d’affaiblissement, sans ajouter trop d’épaisseur.
Traiter les points faibles
Même une bonne cloison isolée perd de son efficacité si des fuites persistent. Il faut donc :
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colmater les passages de câbles et boîtiers électriques,
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soigner les joints entre plaques,
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traiter les jonctions cloison-plafond et cloison-sol avec un joint acrylique souple.
Améliorer le confort avec l’absorption acoustique
Isoler une cloison permet de limiter le bruit transmis entre deux pièces, mais il est aussi important de travailler le confort acoustique à l’intérieur de la pièce. Installer des panneaux absorbants décoratifs, comme la gamme Phono ART, permet de réduire la réverbération et d’obtenir un environnement plus feutré, notamment dans un bureau ou une chambre.
Exemple pratique : cloison entre deux chambres
Une cloison placo standard de 7 cm avec un simple parement offre en moyenne 30 dB d’affaiblissement acoustique.
En ajoutant de la laine de roche + une plaque acoustique supplémentaire, on peut atteindre 45 à 50 dB, soit une réduction perçue de plus de moitié.
Budget des solutions
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Isolation interne avec laine de roche : 10 à 20 €/m².
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Ajout d’une plaque acoustique : 15 à 30 €/m².
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Cloison désolidarisée complète : 50 à 100 €/m² posé.
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Panneaux absorbants décoratifs : 100 à 300 € pièce.
En résumé
Une cloison en placo seule n’apporte pas une isolation phonique suffisante. Pour l’améliorer, il faut ajouter de la masse (plaques), de l’absorption (laine minérale) et limiter les ponts phoniques. Les solutions professionnelles comme Phonotech PH ou les panneaux décoratifs Phono ART permettent de transformer une cloison légère en une véritable barrière acoustique.